Jeudi. 29/6. 1933.
Cher Monsieur,
j’ai bien reçu „l’enfant bavard, et votre manuscript des premières scènes de Mariken.
Je part samedi matin à la campagne pour trois jours je vous demanderai de remettre le rendez-vous pour mardi à la même heure, à moins qu’il vous serait possible de venir demain vendredi.
Je n’avais pas encore regardée le manuscript d’aprés. je voudrais que cette lettre vous parvienns sans trop de retard. Je crois que c’est tout ce qu’il faut. Peut être je vous demanderai les phrases moins longues, ce assez regulieres pour certains chants, comme le genre des anciennes ballades en vers. Les phrases longues mênent trop vers le recitatif, ce que je voudrais éviter. Ce serait sûrtout pour le chantair, solo. Il n’y a pas le chant de diable après la danse, mais un passage très passionè de Mariken.
Je vous attendrai mardi sauf contre-ordre de votre peut.
Veuillez agréer Monsieur, mes salutations les plus distinguées.
B. Martinů
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