Paris 24/4 1927.
Ma petite Lotte chèrie, ma mignone,
vous voilà partie, avec un mechant train et avec des croissantes
pour les petits joumeaux, et vous voilà chez vous, prės de votre mère, au environs,
que vous connaisez si bien. Vous avez déjà regardè la forêt, avec tous arbres,
avec des fleurs et avec les hirondelles, qui sont resté là bas, chez vous, dans
la belle nature. Et tous ça c’est à vous, les petites soutiens, ou vous vous
étes promené et qui vous rapelle tout de choses. J’ai pensé beaucoup
à vous, je me suis levé tout de suite après votre depart et j’ai fait une
bonne lasagnas. J’ai frotté et j’ai nettoié les fenetres qui etais dans un
mauvais état et puis j’ai acroché les rideau, les rideau
bleu et jaune, qui ont donné beaucoup de la peine hier soir à
ma petite colombe et qui sont très, très jolie. Et j’ai fabriqué
tout cela comme si vous etiez ici près de moi, en me regardante. Et
pendant ce temps, vous etiez dans le train, direction Compiegne gare
Nord, changement de la section et tout le monde descends –
Vieux Moulin. [1] On vous attend, on vous carrese et peut-être on vous
gronde un tout petit peu, pour votre retard. Et le soleil se
couvre avec les nuages, qui sont plein de l’eau et je regarde
ça à travers la fenetre avec le jolie rideau et je travaille et
j’attend qu’est qu’il va tomber. Tout çe beau temps est parti
avec ma chèrie, mais il reviendra peut-être avec elle?
J’ai terminé mon petit balet, c’est tout fini. [2] Alors la pluie co-
mence, je vais prendre un dejeuner et puis un café dans nature à Dome. [3]
Apres, je suis rentré chez moi et j’ai joué du piano pour moi tout seule
et aussi pour vous. Il pleu, toujour. Alors je vous ecrie et je vous envoie
tout me souvenir et tout mes pensès avec beaucoup des caresses et mille
baisers rejouisser vous beaucoup avec vos amies, avec tout les choses qui
?
vous entoure, et si vous avez une petite minute pour moi, souvenez
?
vous, que je suis seule, abandoné, et que je suis jusqu’à les oreilles dans
la musique, qui m’est aussi chère comme vous et que je sente sent
je suis persuadé, qu’il y a des vagues, des ondes, qui monte jusqu’à
vous et qui vous apporte mes reflexions, tous me pensès. Et le soleil
se cache, parce que nous ne sommes pas en train de faire une prome-
nade au Chaville, ou Vallée de Chevreusse et quand vous reviendra re-
venez aurez revenue, il reviendra aussi et nous ajoutons encore plu-
siers jolies promenades dans les fôret, tout le deux ensemble. [4]
Et la petit fille? [5] Elle crie? Vous m’ecriverez? Tout des
nouvelles de Vieux Moulin? Et de vous? Qu est-ce que vous faite
tout le jour? Mille et mille baisers, je vous carese, je
vous embrasse et je me rejoui beaucoup à vous.
Je suis tout à toi
Bohuslav
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