Paris 22/3 1927.

Ma petite Lotte chèrie,

            j’ai completement oublié, qu’il y a demain une matiné

a 5 heures à la Legation, alors je t’ecris tout de suite. [1] Mais, en

tout cas je voudrais vous voir et je suis très occupè, parce que

c’est aujourdhui, le quatuor vient rentres de Nantes, et demain

c’est matinéee et concert le soir et à jeudi ils partons à

Prague l’apres-midi, alors je irai les accompagé et puis

le soir je suis invité a diner. [2] Mais j’aurais une heure pour

moi seule, jeudi entre 6–7 heures et je voudrais vous serer

votre main. Si vous n’avez pas un autre project pour cette

heure, venez me voir. C’est très peu, mais la semaine prochaine

je suis libre, et tou à vous. Alors à jeudi, si ça ne vous

gene pas. Si vous n’aviez pas du temps je vous attendrai

samedi a 5 heures. Je suis tout à vous et je vous envoi

mille, mille baisers.

            Votre.

                        Bohuslav.

Dokola dopisu napsáno:

Si vous pouviez venir demain marcredi entre 3–4 heures, je serai chez moi. Tout à l’heure j’ai reçu une carte proveniente de la legation. On m’invite dejeuner avec le quatuor alors je ne suis pas libre demain apres-midi. C’est alors pour jeudi ou samedi, n’est pas chèrie? Jai voulu aranger de se rencontrer le plus tôt possible mais ca me va pas. Alors, jeudi? Mille baiseur.