Paris 1/1 1927.
Ma petite Lotte chérie,
nous voilá dans une nouvelle
année J’ai très bien reveilloné,
avec un verre de Champagne dans
un main, jusqu‘à cinq heures du matin
et je suis aujourhui un peu fatigué.
J’ai fait une petite promenade dans
le Bois de Boulogne a maintenant
je suis dans un café tout près de
Bois et je pense à toi, que tu es
plus loin de Montparnas[1] avec tes
petites jumeaux, chez toi, chez ta
mère[2] et je sente bien, que tu te
souviens à Paris, que tu pense à quelque
moment, que nous sommes passé
ensemble Il fait beau temps et nous
nous approchons le temps, ou le soleïl
se leve plut tot, et plus tard sera
se coucher êt dont les rayons seront
plus chaud, pour visiter comodement les environs de Paris en compagnie
le petite colombe, que tu es. Et toi, qu‘est que tu fait,tout libre,
sans aucun ocupations dans les vacances de Noël. Tu te promene, t’a-
muse dans la campagne? J’ai reçu très bon nouvelle de Tchè-
que aujourdhui matin et je desire que ça dure toute année. [3]
Il n’y a que trois jours et tu reviendra me voir. Je dois aller mercredi
à concert mais je t’attendrai jusqu’a 7 ½ . Si tu reviens
plus tard de chez toi, je serais tout à tes dispositions jeudi. Je voudrais
bien que tu serai heureuse tout annéee et je te souhaite toute les
choses le plus meilleurs, le plus gentilles, parce que tu es ma
petite fée et je t’aime beaucoup. Je t’envoie aussi mille baisseurs,
beaucoup, telement beaucoup, que je ne pouvais pas tous le cacher
dans cette petite enveloppe, alors je le conserve pour toi ici,
dans mon petit mouchoir blanc et je te le rendrai tous, quand tu
reviendra. Ils sont bien cachée pour toi, ma chèrie. Tu as bien
voyagée il‘ n‘y avais pas beaucoup de monde? Et comment tu as
éte acuellie chez toi? On t’attendais? A partir de demain,
je vais travailler beaucoup, et je me rejouis beaucoup de travailler [4]
en ta presence, et je crois que ça
te n’enuirais pas. Mais on s‘ arran-
gera bien, j’espere. Je te envoie
toute mes meilleur voeu et si
je recevrai un des ces jour une
envelope avec de nouvelles de
toi, je serais heureux.
Mille baisseurs de ton
Bohuslav.
|